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HELIOS NUIT GRAVEMENT A LA SANTE...

Plusieurs années la DGCP nous annonçait un nouvel outil informatique moderne et
performant pour assurer la gestion des collectivités locales. Voilà un an que l’implantation
progressive d’Hélios dans les postes comptables a été engagée et les premiers bilans sont loin
d’attribuer le prix d’excellence que, compte tenu de l’investissement financier exorbitant
consacré à la « chose », chaque agent était en droit d’attendre de cette nouvelle panacée
informatique.
Tant sur le plan de son fonctionnement en réseau, que sur le plan de ses fonctionnalités
à l’utilisation, Hélios est un loupé magistral. Qu’en dire d’autre au vu des fréquentes
éconnexions intempestives, de l’allongement des délais de traitements des tâches à accomplir
qu’il s’agisse de prises en charge, d’encaissement, de virement, de recouvrement ou de
consultation ? Des exemples ?
 Pas moins de 5 écrans successifs réclamant au minimum le service de 2
rubriques par écran pour pratiquer 1 encaissement, soit comparé à DDPAC : 3
fois plus de temps.
 Impossibilité d’accès au dossier d’un débiteur sans connaître le code de la
collectivité auprès de laquelle il est redevable.
 Impossibilité de fournir un bordereau de situation à un usager dès lors qu’il
n’est plus redevable dans Hélios puisque la demande de bordereau de situation
ne peut se faire que par la référence du dossier débiteur. Or Hélios ne donne plus
accès à un dossier débiteur soldé. Hélios n’assure donc un service public digne
de ce nom qu’aux mauvais payeurs !
 Impossibilité d’effectuer lui-même le paiement d’un mandat pour l’agent qui
est intervenu sur l’identité ou l’adresse du bénéficiaire. Hélios semble être
configuré selon le principe que chaque agent est un fraudeur potentiel !
Etc....

Article publié le 3 mars 2007.


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