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Taxe sur les transactions financières

Le mouvement syndical appelle le CSF à s’attaquer à la question de la Taxe sur les transactions financières

 ?? l’occasion de la Session plénière du Conseil de stabilité financière (CSF) à Zurich, aujourd’hui, les organisations syndicales ont présenté leurs priorités pour le programme d’action en cours du CSF, tel que mandaté par le G20.

Le fait que le CSF ait manqué d’épingler la question de la Taxe sur les transactions financières (TTF) à l’ordre du jour de la plénière d’aujourd’hui est inacceptable et laisse le CSF en décalage par rapport au soutien croissant que suscite la TTF.

La question n’est plus de savoir s’il convient de l’adopter ou s’il convient pour toutes les économies du G20 sans exception d’adopter immédiatement un système de taxe sur les transactions financières mais comment son application par un groupe de pays « pionniers » pourrait tirer parti du forum de coopération internationale fourni par le CSF.

Contrôler la spéculation effrénée à travers une TTF et la réglementation des marchés financiers est essentiel pour maîtriser la crise économique qui va en s’aggravant. La TTF pourrait contribuer à débloquer des ressources urgentes envers la création d’emplois, le développement et l’action contre le changement climatique.

Si l’économie globale se trouve aujourd’hui au bord d’une récession à double creux, cela est dû, dans une grande mesure, à l’échec à mettre en œuvre promptement et de manière décisive la réforme du système financier international.

Le récent scandale impliquant un trader de la banque suisse UBS accusé d’être à l’origine d’une fraude de l’ordre de 2 milliards de dollars a mis à jour l’échec de l’approche non contraignante qui régit les Principes relatifs aux pratiques de compensation du CSF.

Les syndicats se sont également exprimés sur la menace engendrée par les conglomérats financiers internationaux devenus « too big to fail » (soit ‘trop grands pour être mis en faillite’), l’oligopole des agences de notation de crédit, de même que sur la nécessité d’empêcher d’éventuelles « fuites » dans le cadre prudentiel Bâle III nouvellement établi qui pourraient profiter au « système bancaire parallèle » faiblement réglementé et spéculatif, notamment moyennant une réglementation des instruments dérivés de gré à gré.

 ?? lire, depuis chez soi, la lettre envoyée par la CSI, la TUAC et l’UNI à M. Svein Andresen, secrétaire général du Conseil de stabilité financière (en anglais)

Article publié le 4 octobre 2011.


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